​Physicienne nucléaire au CEA-Irfu depuis 2016, Marine Vandebrouck participe à la conception de détecteurs et mène des expériences dans de grands accélérateurs en France, en Allemagne, au Japon ou aux Etats-Unis. Cette expertise et ce travail collaboratif sont salués par l'Académie des sciences qui lui remet son prix Thibaud 2024, prix décerné tous les deux ans à de jeunes scientifiques.

Son expérience dans le domaine des « résonances géantes monopolaires » l'a conduite à proposer et réaliser, auprès de l'installation SPIRAL2/NFS au Ganil, une expérience consacrée à l'étude de la résonance dipolaire « pygmée » pouvant expliquer la formation de noyaux plus lourds que le fer lors de processus de nucléosynthèse explosive. L'expérience, réalisée en 2022, est actuellement en cours d'analyse.

Le jury a notamment souligné son rôle primordial dans la conception d'un détecteur innovant SEASON pour l'étude détaillée des noyaux très lourds (spectroscopie laser et décroissance) ainsi que la constitution d'une équipe internationale pour mener un programme expérimental qui devrait culminer auprès de l'installation SPIRAL2 au Ganil à partir de 2026.